P’tit Gus esquisse une vie autre. Gamin musicien, rouquin aux grandes oreilles scotchées, il choisit la bombarde. Pour ses parents bouchers au bourg, c’est clair : on frôle la délinquance rurale.
Jean Louis Le Vallégant livre sa propre confidence. Dans un road movie mené à fond la caisse, mots notes s’impactent et croquent l’émancipation. C’est l’échappée solitaire du peloton, à l’heure où les dernières coiffes croisent les premières crêtes.
« En gros je parle de non-transmission. J’appartiens à une génération qui est allée à la conquête de sa culture. P’tit Gus parle des nécessités intimes : l’indépendance, la création, la transmission… pour exister. »